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Abus sexuel, viol, mauvais traitements

Droit et justice > Violences > Abus sexuel, viol, mauvais traitements
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les fiches des 7 collectivités

Adresses

La Main Tendue Police

Adresses

Ministère public (Porrentruy 2) Police cantonale (Delémont) Centre de consultation LAVI (Delémont)

Adresses

Service de protection des mineurs (SPMi) (Genève 8) F-Information (GENEVE) Service de santé de l'enfance et de la jeunesse (Genève 3)
HUG - Service de gynécologie (GENEVE) Bureau de promotion de l'égalité et de prévention des violences (BPEV) (Genève) Centre de consultation pour victimes d'infractions (LAVI) (Genève) Consultation interdisciplinaire de médecine et de prévention de la violence (GENEVE) Comité contre le harcèlement sexuel (Genève 24) C.T.A.S. Centre de consultation pour les victimes d'abus sexuels (Genève) CARITAS (Genève 4) SOS Femmes (GENEVE) Hôtel de Police (LES ACACIAS) VIRES - Organisme de traitement et de prévention des violences (GENEVE) Tribunal de première instance (Genève 3) Centre Social Protestant (CSP) (Genève 8) Viol-Secours ( GENEVE) Ministère public (Genève 3)

Adresses

Centre de consultation LAVI Valais romand (Sion) Verein "Unterschlupf" für gewaltbetroffene Frauen und ihre Kinder, Beratung-Beherbergung (Unterschlupf) (Brig-Glis) Association ESPAS - Antenne Valais (Espace de soutien et de prévention - Abus sexuels) (Sion)
Association Dis No: Prévention de la maltraitance et des abus sexuels envers les enfants (Monthey )

Adresses

La Main Tendue (Neuchâtel) Service d'aide aux victimes (SAVI) - La Chaux-de-Fonds (La Chaux-de-Fonds) Service d'aide aux victimes (SAVI) - Neuchâtel (Neuchâtel)
Centre de santé sexuelle - planning familial, La Chaux-de-Fonds (La Chaux-de-Fonds) Centre de santé sexuelle - planning familial, Neuchâtel (Neuchâtel)

Adresses

Association ESPAS (Espace de Soutien et de Prévention - Abus Sexuels) - Antenne Fribourg (Fribourg) Solidarité Femmes - Centre LAVI pour femmes (Fribourg) Service de l'enfance et de la jeunesse (SEJ) (Fribourg)
EX-pression (Fribourg)

Lois et Règlements

Code pénal suisse du 21 décembre 1937 (CP) (RS 311.0) Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (CPP) (RS 312.0)
Loi fédérale sur l’aide aux victimes d’infractions (LAVI) (RS 312.5)

Lois et Règlements

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Lois et Règlements

Code pénale suisse du 21 décembre 1937 (CP) (RS 311.0) Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (CPP) (RS 312.0)
Loi fédérale sur l'aide aux victimes d'infractions (LAVI) (RS 312.5)

Lois et Règlements

Loi sur l'aide aux victimes Loi d'application du code civil suisse (LACC)
Loi fédérale sur l'aide aux victimes d'infractions (LAVI) (RS 312.5)

Sites utiles

Conférence suisse des offices de liaison de la loi fédérale sur l'aide aux victimes d'infractions (CSOL - LAVI) - site de la CDAS

Sites utiles

Aucun site trouvé pour cette fiche

Sites utiles

C.T.A.S. - CENTRE DE CONSULTATION POUR LES VICTIMES D'ABUS SEXUELS Bureau de la promotion de l'égalité entre femmes et hommes et de prévention des violences domestiques (BPEV)
VIOL-SECOURS
Centre de consultation pour victimes d'infractions (LAVI)
La clé-répertoire d'adresses

Sites utiles

Patouch - Association romande Espas
DIS NO - prévention, information et soutien en cas de violence et d'abus sexuels envers les enfants
Centre Lavi Valais
Espas - Faire le pas

Sites utiles

LAVI Office de la politique familiale et de l'égalité
Police cantonale neuchâteloise
Solidarité femmes Neuchâtel
Violence, que faire ?
Bureau fédéral de l'égalité entre femmes et hommes, domaine violence domestique
Comeva - parler de l'amour et du respect entre jeunes
Association neuchâteloise pour la médiation familiale

Sites utiles

Solidarité Femmes et Centre LAVI Service de l'enfance et de la jeunesse - Aide aux victimes d'infractions
ESPAS
Association Violence que faire?
Association Ex-pression
Prévention suisse de la criminalité
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Actualisée le :16.03.2021
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Sommaire Généralités Descriptif Procédure Recours

Sommaire

Généralités
    Descriptif
      Procédure
        Recours

          Généralités

          Le Code pénal suisse (CP) réprime les abus sexuels, le viol et les mauvais traitements. Il prend en compte que ce type de violence place la victime dans une situation de faiblesse particulière.

          Descriptif

          Une agression sexuelle est une atteinte grave à l'intégrité physique et psychique. Selon la loi suisse, il s'agit d'un crime. La victime n'est pas coupable de ce qui lui est arrivé.
          Il y a contrainte sexuelle (art. 189 CP) lorsque l'auteur, notamment en usant de menace ou de violence envers une personne, en exerçant sur elle des pressions d'ordre psychique ou en la mettant hors d'état de résister, la contraint à subir un acte analogue à l'acte sexuel ou un autre acte d'ordre sexuel.
          Le viol (art. 190 CP) constitue un cas particulier de contrainte sexuelle, lorsque la victime est une personne de sexe féminin et que c'est l'acte sexuel proprement dit qui lui est imposé.
          S'agissant des mauvais traitements, le Code pénal suisse en traite à l'article 122 CP (lésions corporelles graves). Il s'agit d'atteintes très graves à l'intégrité corporelle ou à la santé physique ou mentale, par exemple lorsque l'atteinte a mis la victime en danger de mort, ou lorsqu'il y a eu mutilation d'un membre ou d'un organe important. Ces trois infractions sont punies d'office.
          Lorsque l'atteinte ne présente pas un caractère de gravité aussi marqué, il s'agit d'une lésion corporelle simple (art. 123 CP), punissable sur plainte. Le fait dans ce cas d'utiliser une arme ou un objet dangereux ou de s'en prendre à une personne hors d'état de se défendre est considéré comme une circonstance aggravante et entraîne une poursuite d'office.
          Enfin, les voies de fait (art. 126 CP) sont des atteintes physiques qui, même si elles ne causent aucune douleur, excèdent ce qu'il est admis de supporter selon l'usage courant et les habitudes sociales et qui n'entraînent ni lésions corporelles, ni atteinte à la santé. Elles ne sont en principe poursuivies que sur plainte.

          Procédure

          Même dans les cas où l'infraction est poursuivie d'office, il est fortement conseillé de rédiger une plainte pénale qu'on adressera à l'autorité compétente.
          Pour le surplus, se référer également aux fiches Aide aux victimes d'infractions, Violence conjugale et Procédure pénale suisse.

          Recours

          Se référer à la fiche fédérale Procédure pénale suisse ainsi  qu'aux autorités compétentes en la matière (cf. fiches cantonales).

          Sommaire

          Généralités
            Descriptif
              Procédure

                Généralités

                Voir fiche fédérale

                Descriptif

                Voir fiche fédérale

                Procédure

                Le droit pénal distingue deux catégories d'infractions :

                • Les infractions poursuivies d'office : elles le sont automatiquement, de part la loi, dès que la police ou la justice en est informée. N'importe qui peut dénoncer une infraction poursuivie d'office. Une victime mineure, par exemple, peut dénoncer une infraction, sans l'aide de ses parents.
                • Les infractions poursuivies sur plainte : la victime doit déposer une plainte pénale, dans le délai de 3 mois, pour que l'action de la justice puisse s'exercer. En général, c'est à la victime en personne qu'il appartient de déposer une plainte. Si la victime n'a pas l'exercice des droits civils, la plainte pénale doit être déposée par son/sa représentant-e légal-e (père, mère ou autorité tutélaire). Toutefois, le mineur ou la mineure âgé-e de 18 ans au moins a le droit de porter plainte s'il/elle est capable de discernement.
                  Dans le cadre de maltraitances ou d'abus sexuels envers des adultes ou des enfants, la justice peut intervenir non seulement par voie pénale, mais aussi par voie civile. Ces deux voies peuvent être parallèles, la première tendant à punir l'auteur des infractions et la seconde à prendre en charge la victime et éventuellement sa famille.

                Il est possible de déposer plainte :

                • en se présentant au poste de police le plus proche, seul-e ou accompagné-e d'un personne de confiance, comme l'autorise la LAVI ;
                • en s'adressant par écrit au/à la Procureur-e ou au/ à la juge d'instruction ou à la Police

                La personne qui dépose plainte peut exiger d'être entendue par une personne du même sexe qu'elle, même pendant la phase de l'instruction. Elle peut refuser de déposer sur des faits qui concernent sa sphère intime et d'être confrontée à son agresseur (saut si cela est impérativement nécessaire à la procédure).

                Le viol (sauf si l'auteur est marié avec la victime et fait ménage commun avec elle), de même que tous les actes d'ordres sexuel si la victime a moins de 16 ans, sont poursuivis d'office. Dès que la Justice en a connaissance, elle est tenue d'enquêter sur les faits. Si l'enquête confirme l'agression, il y aura un jugement. Lorsqu'il s'agit d'infractions contre l'intégrité sexuelle, le huis-clos est prononcé à la demande de la victime.

                La justice considère la victime comme un témoin des faits qui ont été dénoncés. Cela implique que la victime devra participer à la procédure d'instruction, voire au jugement, même sans avoir porté plainte.

                Recours

                Sommaire

                Généralités
                  Descriptif
                    Procédure
                      Recours

                        Généralités

                        Les infractions sexuelles et les mauvais traitements sont punis par le droit suisse. Les informations sur la législation fédérale peuvent être consultées sur la fiche fédérale correspondante.

                        Consulter le répertoire Adresses, qui indique les organismes auprès desquels de l'aide peut être recherchée.

                        La présente fiche traite en particulier de la procédure à suivre en cas d'agression sexuelle.

                        Descriptif

                        Les victimes d'infractions contre l'intégrité sexuelle ou victimes de mauvais traitement peuvent prendre contact avec le Centre LAVI (voir adresses utiles) afin de bénéficier de l'aide et des conseils adéquats.

                        Le viol

                        En cas de viol, la première démarche est de s'adresser à l'hôpital le plus proche ou à un·e médecin afin de recevoir des soins et d'établir un constat médical des violences sexuelles subies. Cela facilitera l'enquête pénale. Aujourd'hui, le viol, qu'il soit le fait d'un tiers ou du partenaire du couple, est poursuivi d'office : le dépôt d'une plainte, bien que possible, n'est plus nécessaire. Les centres LAVI peuvent orienter les victimes vers des spécialistes (médecins, psychologues, associations) susceptibles de les aider et les soutenir dans leurs démarches.

                        L'inceste

                        Toute personne qui reçoit le témoignage d'un enfant dénonçant une situation d'inceste peut alerter le Tribunal de protection de l'adulte et de l'enfant.

                        Toute autorité (enseignant·e, assistant·e social·e, éducateur/trice, infirmier·ère) a le devoir de signaler un tel acte à son supérieur et/ou à l'autorité de protection de l'adulte et de l'enfant, soit le Tribunal susmentionné, ainsi que de dénoncer le cas au Procureur général.

                        Consulter la fiche sur les mauvais traitements à l'encontre des mineurs.

                        Procédure

                        Les infractions peuvent être poursuivies d'office ou sur plainte (v. fiche fédérale)

                        Les infractions poursuivies d'office: elles sont automatiquement poursuivies sans qu'il soit nécessaire de déposer plainte. Dès que le ministère public ou la police a connaissance de l'infraction, une enquête est ouverte. Pour cela, il faut bien sûr que la justice soit informée. Cette dernière peut être au courant de la commission de l'infraction soit parce que la police est intervenue, soit parce qu'une personne l'a dénoncée, soit parce que la victime l'a signalée. N'importe qui peut dénoncer une infraction poursuivie d'office. La victime mineure, par exemple, peut dénoncer une infraction sans l'aide de ses parents.

                        Les infractions poursuivies sur plainte: la victime doit formellement déposer une plainte pénale pour que le ministère public ouvre une enquête et que l'action en justice puisse s'exercer. La plainte doit être déposée auprès de la police ou du Procureur général dans un délai de trois mois dès la survenance des faits ou dès que la victime connaît l'identité de l'auteur.e de l'infraction.

                        En principe, seule la victime a le droit de déposer une plainte pénale. Si elle n'a pas l'exercice des droits civils (personne mineure, sous une curatelle restreignant l'exercice des droits civils ou incapable de discernement) la plainte peut également être déposée par sa ou son représentant-e légal-e (père, mère ou curateur).

                        En cas d'agression sexuelle, il est recommandé de se rendre immédiatement à la maternité, Urgences de gynécologie, HUG (de nuit et le week-end) ou à la consultation de gynécologie des HUG (pendant les heures ouvrables), ou auprès d'un médecin de son choix.

                        Avant de prendre la décision de porter plainte à la suite d'une agression sexuelle, il est utile de s'informer sur les implications et les conséquences. On peut consulter l'association Viol-Secours (voir la rubrique Adresses).

                        Après le dépôt de sa plainte , la victime d'une agression sexuelle doit être entendue par un inspecteur ou une inspectrice de la brigade des mœurs (selon la demande), qui prendra note des déclarations et interrogera la victime sur le déroulement des faits. Il est important de donner tous les détails sur les circonstances de l'agression qui pourront contribuer à identifier l'agresseur. La victime n'a pas à répondre à des questions qui concernent uniquement sa vie privée et n'ont pas de rapport direct avec l'agression.

                        La police fait signer la déclaration. Il ne faut pas hésiter à demander que le texte soit corrigé s'il ne reflète pas exactement ce qui a été dit.

                        Après le dépôt de la plainte, la victime sera en principe convoquée par le Ministère public pour confirmer la plainte et être le cas échéant confrontée à l'agresseur.

                        Il est fortement conseillé d'être assisté(e) d'un(e) avocat(e), en raison de la nature des infractions, de leurs conséquences sur la victime et de la complexité de la procédure.

                        La procédure peut être longue et éprouvante; l'association Viol-Secours ou d'autres associations féminines peuvent apporter un appui et des conseils.

                        Se référer aux fiches relatives à la plainte pénale et à la procédure pénale.

                        (En cas de violence domestique, voir la fiche à ce propos.)

                        Recours

                        L'autorité de recours contre les actes de procédure et contre les décisions non sujettes à appel rendues par la police, le ministère public et les autorités compétentes en matière de contraventions au sens de l'art. 20 CPP est la Chambre pénale de la Cour de Justice (E 2 05 art. 128).

                        Sommaire

                        Généralités
                          Descriptif
                            Procédure
                              Recours

                                Généralités

                                Les infractions sexuelles et les mauvais traitements sont punis par le droit suisse. Les informations sur la législation fédérale peuvent être consultées sur la fiche fédérale correspondante.

                                Toutefois, dans les cantons, des organismes spécialisés (étatiques ou privés) apportent le soutien aux victimes de violences sexuelles et de mauvais traitement.

                                Cette fiche expose la procédure applicable dans le canton du Valais, ainsi que les démarches à entreprendre en cas de viol ou en cas de connaissance d'un inceste. Ces deux termes ne définissent pas à eux seuls les agressions sexuelles. Il existe d'autres infractions contre l'intégrité sexuelle qui sont punissables par la loi. Pour plus d'informations, les centres de consultations LAVI (VS) sont à disposition. Vous pouvez également consulter le Code Pénal Suisse.

                                Descriptif

                                Les victimes d'infractions contre l'intégrité sexuelle ou victimes de mauvais traitement peuvent prendre contact avec le Centre LAVI de leur choix afin de bénéficier de l'aide et des conseils adéquats.

                                Le viol

                                En cas de viol, la première démarche est de s'adresser à l'hôpital le plus proche ou à un médecin afin de recevoir des soins et d'établir un constat médical des violences sexuelles subies. Ce constat pourra être utile durant la procédure pénale. Aujourd'hui, le viol, qu'il soit le fait d'un tiers ou du partenaire du couple, est poursuivi d'office. Les centres LAVI peuvent orienter les victimes vers les spécialistes (médecins, psychologues, associations) susceptibles de les aider et soutenir dans leurs démarches.

                                L'inceste

                                Toute personne qui reçoit le témoignage d'un enfant dénonçant une situation d'inceste doit alerter les autorités.

                                Selon la loi valaisanne en faveur de la jeunesse, toute autorité (enseignant/e, assistant/e social/e, éducateur/trice, infirmier/ère) a le devoir de signaler un tel acte à son supérieur et/ou à l'autorité tutélaire ainsi que d'annoncer le cas au Ministère public.

                                A ce sujet, voir également la fiche cantonale "mauvais traitement à l'encontre des mineurs".

                                Procédure

                                Les infractions peuvent être poursuivies d'office ou sur plainte (v. fiche fédérale)
                                Les infractions poursuivies d'office: elles sont automatiquement poursuivies sans qu'il soit nécessaire de déposer plainte. Dès que le ministère public ou la police a connaissance de l'infraction, une enquête est ouverte. Pour cela, il faut bien sûr que la justice soit informée. Cette dernière peut être tenue au courant de la commission de l'infraction soit parce que la police est intervenue, soit parce qu'une personne l'a dénoncée, soit parce que la victime l'a signalée. N'importe qui peut dénoncer une infraction poursuivie d'office. La victime mineure, par exemple, peut dénoncer une infraction sans l'aide de ses parents.
                                Les infractions poursuivies sur plainte: la victime doit formellement déposer une plainte pénale pour que le ministère public ouvre une enquête et que l'action en justice puisse s'exercer. La plainte doit être déposée auprès de la police ou du ministère public dans un délai de trois mois dès la survenance des faits ou dès que la victime connaît l'identité de l'auteur.e de l'infraction.
                                En principe, seule la victime a le droit de déposer une plainte pénale. Si elle n'a pas l'exercice des droits civils (personne mineure, sous tutelle ou incapable de discernement) la plainte peut également être déposée par sa ou son représentant-e légal-e (père, mère ou autorité tutélaire).

                                Recours

                                Il peut être fait opposition aux ordonnances pénales rendues par le Ministère public dans les 10 jours.

                                Les décisions du Tribunal de district sont susceptibles de recours auprès du Tribunal cantonal. Les décisions du Tribunal cantonal peuvent être portées devant le Tribunal fédéral.

                                Sommaire

                                Généralités
                                  Descriptif
                                    Procédure

                                      Généralités

                                      Consulter la fiche fédérale pour les règles appliquées dans l'ensemble des cantons.


                                      Une nouvelle approche de la société a fait apparaître de nombreux cas de maltraitances au sein des rapports familiaux. Si la famille a droit à son intimité, ses membres doivent avoir le droit de bénéficier de l'aide de la communauté et de la justice, s'ils sont menacés ou atteints dans leur intégrité physique, psychique ou sexuelle.


                                      Les victimes d'infraction contre l'intégrité psychique, physique ou sexuelle peuvent prendre contact avec le centre LAVI de leur choix.

                                      Descriptif

                                      Violence conjugale

                                      Pour les questions en lien avec la violence conjugale et domestique voir la fiche neuchâteloise sur la violence conjugale. Depuis le 1er avril 2004, suite aux modifications du Code pénal suisse, la plupart des actes de violence domestique sont poursuivis d'office, c'est à dire sans qu'il y ait besoin de déposer plainte.

                                      Viol

                                      En cas de viol, la première démarche est de s'adresser à l'hôpital le plus proche ou à un médecin afin de recevoir des soins et d'établir un constat médical des violences sexuelles subies. Cela facilitera l'enquête pénale. Aujourd'hui, le viol, qu'il soit le fait d'un tiers ou du partenaire du couple, est poursuivi d'office : le dépôt d'une plainte, bien que possible, n'est plus nécessaire. Les centres LAVI peuvent orienter les victimes vers les spécialistes (médecins, psychologues, associations) susceptibles de les aider et les soutenir dans leurs démarches.

                                      Violence à l'égard des enfants

                                      Se référer à la fiche mauvais traitement à l'encontre des enfants.

                                      Procédure

                                      Le droit pénal distingue deux catégories d'infractions

                                      • Les infractions poursuivies d'office : elles le sont automatiquement, de part la loi, dès que la police ou la justice en est informée. N'importe qui peut dénoncer une infraction poursuivie d'office. Une victime mineure, par exemple, peut dénoncer une infraction, sans l'aide de ses parents.
                                      • Les infractions poursuivies sur plainte : la victime doit déposer une plainte pénale, dans le délai de 3 mois, pour que l'action de la justice puisse s'exercer. En général, c'est à la victime en personne qu'il appartient de déposer une plainte. Si la victime n'a pas l'exercice des droits civils, la plainte pénale doit être déposée par son/sa représentant-e légal-e (père, mère, curateur ou curatrice). Toutefois, le mineur ou la mineure âgé-e de 18 ans au moins a le droit de porter plainte s'il ou elle est capable de discernement.

                                      Dans le cadre de maltraitances ou d'abus sexuels envers des adultes ou des enfants, la justice peut intervenir non seulement par voie pénale, mais aussi par voie civile. Ces deux voies peuvent être parallèles, la première tendant à punir l'auteur des infractions et la seconde à prendre en charge la victime et éventuellement sa famille.

                                      Voie pénale

                                      Il est possible de déposer plainte :

                                      • en se présentant au poste de police le plus proche, seul-e ou accompagné-e d'une personne de confiance
                                      • en s'adressant par écrit au Ministère public ou à la Police

                                      La victime d'une infraction à l'intégrité sexuelle peut exiger d'être entendue par une personne du même sexe qu'elle. Elle peut refuser de déposer sur des faits qui concernent sa sphère intime et d'être confrontée à son agresseur (sauf si le droit d'être entendu du prévenu ne peut être garanti autrement).
                                      Le viol, l'inceste ainsi que tous les actes d'ordre sexuel, si la victime a moins de 16 ans, sont poursuivis d'office. Dès que la Justice en a connaissance, elle est tenue d'enquêter sur les faits. Si l'enquête confirme l'agression, il y aura un jugement. Le Tribunal peut ordonner que l'audience se déroule à huis-clos, notamment si les intérêts de la victime l'exigent.
                                      La justice considère la victime comme un témoin des faits qui ont été dénoncés. Cela implique que la victime devra participer à la procédure d'instruction, voire au jugement, même sans avoir porté plainte. Toutefois, pour être partie à la procédure et avoir les droits qui en découlent (droit d'être entendu, de consulter le dossier, de proposer des moyens de preuves, d'attaquer une ordonnance de classement, de faire valoir de conclusions civiles, etc.), la victime doit se constituer partie plaignante avant la clôture de la procédure préliminaire.

                                      Voie civile

                                      Les parents sont responsables au premier titre de leurs enfants et ils devraient donc être les premiers à requérir de l'aide lorsqu'ils ne se sentent pas ou plus aptes à protéger leurs enfants de manière efficace. S'ils ne le font pas, l'Autorité de protection de l'enfant et de l'adulte doit être alertée afin de prendre des mesures.
                                      Voir également la fiche cantonale consacrée aux mesures de protection de l'enfant.

                                      Recours

                                      Sommaire

                                      Généralités
                                        Descriptif
                                          Procédure
                                            Recours

                                              Généralités

                                              Les infractions sexuelles et les mauvais traitements sont punis par le droit suisse. Les informations sur la législation fédérale peuvent être consultées sur la fiche fédérale correspondante.

                                              La présente fiche traite en particulier de la procédure à suivre en cas d'agression sexuelle.

                                              Consulter le répertoire Adresses, qui indique les organismes auprès desquels de l'aide peut être recherchée. 

                                              En cas de violence à l'égard des enfants, se réferer également à la fiche cantonale Mauvais traitement à l'encontre des mineurs.

                                              En cas de violence conjugale et domestique, se référer également à la fiche cantonale Violence conjugale.

                                              Descriptif

                                              Qu'est-ce qu'une violence sexuelle?

                                              Les violences sexuelles envers les femmes et les hommes englobent toutes les formes d’actes sexuels imposés et de comportements abusifs avec une composante sexuelle. Elles surviennent dans les contextes les plus variés, par exemple sous forme de harcèlement sexuel dans une relation de dépendance (p. ex. dans des rapports de travail) ou dans un rapport sexuel forcé au sein d’un couple marié ou entre partenaires. Les violences sexuelles s’accompagnent souvent de techniques d’intimidation, d’humiliation et de culpabilisation (source: Prévention Suisse de la Criminalité).

                                              Les différentes formes d'agressions sexuelles

                                              Les agressions sexuelles peuvent prendre différentes formes, soit:

                                              • remarques désobligeantes et gênantes à connotation sexuelle;
                                              • mimiques ou gestes, attouchements déplacés;
                                              • agressions sexuelles et physiques allant jusqu’à la contrainte et au viol;
                                              • etc.

                                              En cas de viol, la première démarche est de s'adresser à l'hôpital le plus proche ou à un médecin, afin de recevoir des soins et d'établir un constat médical des violences sexuelles subies. Cela facilitera l'enquête pénale. 

                                              Même si la majorité des victimes de violences sexuelles sont des femmes, les hommes peuvent également être victimes.

                                              Les centres Centre LAVI pour femmes ou pour hommes et enfants peuvent orienter les victimes vers les spécialistes (médecins, psychologues, associations) susceptibles de les aider et soutenir dans leurs démarches. 

                                              Procédure

                                              Le droit pénal distingue deux catégories d'infraction:

                                              Les infractions poursuivies d'office

                                              Les infractions poursuivies d'office sont automatiquement poursuivies sans qu'il soit nécessaire de déposer plainte. Par exemple, aujourd'hui, le viol, qu'il soit le fait d'un tiers ou du partenaire du couple, est poursuivi d'office : le dépôt d'une plainte, bien que possible, n'est plus nécessaire.

                                              Ainsi, dès que le ministère public ou la police a connaissance de l'infraction, une enquête est ouverte. Pour cela, il faut bien sûr que la justice soit informée. Cette dernière peut être au courant de la commission de l'infraction, soit parce que la police est intervenue, soit parce qu'une personne l'a dénoncée, soit parce que la victime l'a signalée. N'importe qui peut dénoncer une infraction poursuivie d'office. La victime mineure, par exemple, peut dénoncer une infraction sans l'aide de ses parents.

                                              Les infractions poursuivies sur plainte

                                              La victime doit formellement déposer une plainte pénale pour que le ministère public ouvre une enquête et que l'action en justice puisse s'exercer. La plainte doit être déposée auprès de la police ou du Procureur dans un délai de trois mois dès la survenance des faits ou dès que la victime connaît l'identité de l'auteur.e de l'infraction. En principe, seule la victime a le droit de déposer une plainte pénale. Si elle n'a pas l'exercice des droits civils (personne mineure, sous une curatelle restreignant l'exercice des droits civils ou incapable de discernement) la plainte peut également être déposée par sa ou son représentant-e légal-e (père, mère ou curateur).

                                               Après le dépôt de la plainte, la victime sera en principe convoquée par le Ministère public pour confirmer la plainte et être le cas échéant confrontée avec l'agresseur.

                                              Il est fortement conseillé d'être assisté(e) d'un(e) avocat(e), en raison de la nature des infractions, de leurs conséquences sur la victime et de la complexité de la procédure.

                                              Pour plus d'informations, se référer à la fiche relative à la plainte pénale.

                                              Recours

                                              Les décisions prises par la Police cantonale  peuvent, dans les trois jours, faire l'objet d'une contestation auprès du président ou de la présidente du tribunal. (art.6 LACC)

                                              Sources :

                                              Responsable rédaction: ARTIAS

                                              Sources :

                                              Service de l'action sociale

                                              Sources :

                                              Responsable rédaction: HETS Valais

                                              Sources :

                                              Office de la politique familiale et de l'égalité

                                              Sources :

                                              Prévention suisse de la criminalité: https://www.skppsc.ch/fr/


                                              Loi d'application du code pénal suisse (LACC), art.6: https://bdlf.fr.ch/frontend/versions/4292

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